Quand un adulte véritable voit un enfant piquer une crise parce qu’il n'a pas eu sa deuxième glace, il ne le juge pas, il sait qu’il s’agit d’un enfant et qu'il se comporte comme tel. De la même façon, quand l’homme au moi-pensant développé voit des adultes biologiques se perdre dans cette société d’hyper-travail, d’hyperconsommation et dans cette parodie de démocratie, c’est-à-dire quand il voit des personnes de plus de dix-huit ans intégrer sans penser une société qui les réduit à de dociles travailleurs-consommateurs-électeurs, il voit des enfants qui se prennent au sérieux alors qu'ils ne font rien d’autre que parodier, jouer, mimer les choses sérieuses : des enfants qui jouent à la dînette en oubliant que c’est un jeu. L’unique différence entre de véritables enfants qui jouent à la dînette et ces adulescents perdus dans le capitalisme, c’est que les premiers sont touchants à observer, pas pathétiques. Les seconds ne sont que des parodies d’adultes. Des parodies d’adultes qui engendrent elles-mêmes des parodies de citoyens. Et ces parodies de citoyens engendrent la parodie de démocratie qu’on doit tous subir !

La Maïeutique est la meilleure façon pour aider les enfants à réaliser des prises de conscience. C'est aussi la meilleure technique pour aider les adultes biologiques immatures intellectuellement à faire de grandes prises de conscience, à grandir.

En fait, en y réfléchissant bien, il y a deux types de personnes qui ne sont pas concernés par cette société : les enfants et les sages. Ces derniers voient tous ceux qui s’affairent et courent dans ce « jeu de société » comme des enfants égarés. Des enfants qui, après avoir lancé les dés, ont oublié que ce n’était à la base qu’un jeu. Ils les voient comme des enfants qui se sont perdus dans leur jeu, des enfants qui jouent aux adultes ! Entre les enfants et les sages, il n’y a malheureusement que des pseudo-adultes, des adulescents, des hommes sauvages, des animaux dépravés. Il y a tout ce qui permet à une parodie de démocratie et à une société malsaine et injuste de se maintenir et d’empirer.