Les « neurones miroir » comme chefs de meute

Un représentant empathique et bienveillant


Dans le chapitre précédent, nous avons vu les qualités qui feraient d’une personne un bon chef : un Umoi-pensant mature induisant une conscience incorruptible et un désir de faire triompher la vérité et la justice. Mais il existe un autre point très intéressant et que les gens oublient trop souvent quand ils s’intéressent aux critères de sélection d’un candidat qui se présente au poste de chef du pays. Il s’agit de son intelligence émotionnelle, son empathie !

L’empathie est la capacité à comprendre émotionnellement ce que ressent une autre personne. Alors que l’on sait qu’il existe des personnes jouissant d’une grande empathie et d’autres jouissant d’une empathie quasi-inexistante, comment se fait-il que dans un système où l’on choisit son chef, la question de l’empathie ne soit pas abordée ? Cela m’échappe. Il est vrai qu’il ne faut pas confondre l’empathie avec la bienveillance, car l’empathie est la capacité de comprendre ce que ressent l’autre émotionnellement. Le fait qu’une personne comprenne la peur ou la tristesse d’autrui n’induit pas automatiquement qu’elle tentera de l’aider pour que diminuent cette tristesse ou cette peur, certes, mais d’une manière générale l’humain est ainsi fait que s’il note les émotions négatives d’un semblable « innocent », il est touché par ses émotions et voudra les apaiser autant que faire se peut. Partant de là, lecteur, et pour limiter les risques de choisir un mauvais chef, ne te semble t-il pas impératif de savoir si celui que tu t’apprêtes à élire est de grande empathie ou non ? Ne te semble t-il pas important de savoir si celui que tu t’apprêtes à élire n’est pas un psychopathe dépourvu d’empathie ? Je ne suis pas en faveur d’un système incluant des maîtres, et tu le sais car tu es en train de lire mon troisième essai qui dénonce le système représentatif. Néanmoins, comme dit au chapitre précédent, s’il était impossible de faire autrement que de fonder une société incluant des chefs d’État, autant choisir parmi les sages de la société ! Ceux-là mêmes qui doutent et méditent ! En d’autres termes, j’ai dit que si nous étions contraints de passer par un système représentatif, il fallait que ce soit les philosophes qui occupent ce poste de représentant. Ceux-là mêmes qui vivent pour que la justice et la vérité triomphent. Je complète cette vision en disant que si l’on devait se nommer des chefs, il faudrait qu’ils soient d’une grande empathie ! Certes, il n’est pas impossible de tomber sur une personne de grande empathie mais non réellement bienveillante, mais, étant plus courant de trouver cette qualité, la bienveillance, chez des personnes jouissant d’une grande empathie, autant faire en sorte d’augmenter les chances de choisir une bonne personne pour nous représenter : une personne empathique et bienveillante !