L'École est une "usine à calculettes" Introduction

Beaucoup de gens critiquent et ont critiqué l’École, l’Éducation nationale ou le système scolaire, cependant le petit essai que tu t’apprêtes à lire va plus loin que les critiques traditionnelles. Ce que tu vas lire, ce sont les pensées d’un jeune homme qui explique que l’École publique d’aujourd’hui n’en ai pas une.

Avant toute chose, il est important de préciser que ce texte ne vise pas les membres du corps enseignant mais l’institution dans laquelle ces derniers sont contraints de travailler. Non seulement je ne critique pas les professeurs mais je dis que, n’évoluant pas dans une École véritable mais dans une structure qui se fait passer pour telle, ils ne peuvent pas faire véritablement leur travail et donc, à l’instar des élèves, ils sont aussi victimes de cette imposture. J’aurais pu moi-même décider de faire ce métier tant important, et si cela avait été le cas, je n’aurais pas pour autant fermé les yeux et aurais tenu le même discours que celui que tu t’apprêtes à lire. J’invite donc toutes les personnes ayant un lien de près ou de loin avec l’École à rejoindre mon propos afin que l’École véritable, celle où l’on s’occupe avant toute chose de faire grandir les élèves en tant que personne, naisse.

J’ai quitté l’École il n’y a pas si longtemps et durant toutes ces années entre ses murs, son programme ne m’a jamais enthousiasmé plus que cela. Au contraire, l’École et ses méthodes d’enseignement m’ont fait croire que les livres étaient une des choses les plus ennuyeuses qui existaient. C’est seulement quand je l’ai quittée que j’ai fait connaissance avec Darwin, Descartes, Schopenhauer et bien d’autres brillants personnages dont les écrits me passionnent aujourd’hui. Cela m’a laissé perplexe et m’a fait m’interroger. J’ai donc beaucoup médité sur le sujet et en y réfléchissant bien, je ne crois pas avoir quitté l’École. Je ne crois pas l’avoir quittée car je ne crois pas l’avoir connue un jour ! Je crois que c’est une usine à calculettes qui se fait passer pour l’École que j’ai connu. L’essai que tu t’apprêtes à lire n’est donc en aucun cas une critique de l’École mais de ce que j’appelle l’usine à calculettes. En d’autres termes, l’École je ne la critique pas, je l’attends !