« Conjugaison » citoyenne

Lecteur, réveille-toi ! Tu dois trouver l’« infinitif » de tes problèmes car c’est cette base qui se conjugue à toutes les personnes et à tous les temps qui est la source de tes maux. Tant que tu ne t’adonneras pas à cela, tu seras, à ton insu, l’« infinitif » de tous tes problèmes ! Et pour finir, laisse-moi conclure ce chapitre avec la seule conjugaison que tu ne dois jamais oublier de ta vie sous peine de perdre ta souveraineté. Eh oui, lecteur, je suis conscient que c’est aux enfants que l’on enseigne les conjugaisons mais si tu ignores que déléguer le pouvoir, c’est le perdre aussitôt, et bien que j’ignore ton âge, je suis certain d’une chose : tu es un enfant politique et tu ne maîtrises pas encore ta « conjugaison citoyenne » ! Empresse-toi de l’apprendre. Ne l’apprends pas comme une comptine ou une poésie, c’est-à-dire sans penser ! Comme celle que l’école t’a demandé d’apprendre quand tu étais enfant ou adolescent. Celle qui disait qu’élire son maître, c’est avoir le pouvoir. Apprends-la comme seul un être humain, une « chose qui pense[1] », peut le faire : en méditant !

 

J’élis mon maître, je délègue mon pouvoir.

Tu cesses d’élire un maître, tu fais un pas en démocratie.

Il légifère dans l’Agora, il a le pouvoir.

Nous sommes l’assemblée citoyenne, nous disposons de nous-mêmes.

Vous avez le RIC, vous êtes acteurs de la démocratie.

Ils votent leurs lois, ils sont souverains.

[1]U La Recherche de la vérité par la lumière naturelle. Descartes